Passoires thermiques : impact sur le marché
Les passoires thermiques vont-elles se retrouver en grand nombre ?
Une étude réalisée par le réseau Guy Hoquet montre que les ventes de passoires énergétiques (logements classés F et G selon leurs diagnostics de performance énergétique) ne sont pas encore soumises à un mouvement global. Mais les choses bougent définitivement sur le terrain. Et les habitations les moins performantes voient clairement leur valeur diminuer.
À l’heure actuelle, le mouvement des ventes de passoires thermiques n’a pas encore d’impact sur le marché. Celles-ci ne représentent que 8% des biens à vendre, un pourcentage qui est resté inchangé sur l’année. Or, selon le réseau Guy Hocquet, plus d’un tiers des offres n’ont toujours pas d’étiquette énergétique. Et il est clair qu’il existe d’énormes différences entre les villes.
Paris en tête des passoires thermiques
Près de 22% des logements à vendre sont des passoires thermiques. Environ 15% à Dijon et Rouen et pas loin à Caen, Nîmes, Saint-Etienne, Limoges et Clermont-Ferrand. En revanche, le littoral méditerranéen semble largement épargné. Seulement 2,5% de passoires sont en vente à Perpignan, et en dessous de 5 % à Montpellier, Toulon, Marseille et Nice.
Le phénomène n’est donc pas uniforme et la dépréciation non plus. Une moyenne de baisse de prix qui tourne autour 10 % et qui peut aller jusqu’à 30 % à Avignon et avoisiner les 15 % à Nîmes et Montauban. Dans les régions où le marché est étroit et où le patrimoine est plus ancien, il y a peu de différence. Seulement 3 % de décote pour Paris et aucune baisse significative à Bordeaux, Angers, Rennes ou encore Orléans.
Et vous, où vous placez-vous sur votre région quant au DPE de votre logement ?