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Quel avenir pour l’immobilier en 2023 ?

Quel avenir pour l’immobilier en 2023 ?

En analysant le secteur de l’immobilier pour l’année 2022, on se rend compte rapidement que ce secteur demeure dynamique, un volume de transactions comparable à l’année précédente et des prix en croissance de 5,7% en moyenne.

Toutefois, plusieurs événements sont venus secouer ce marché en cette fin d’année.

  1. Un contexte inflationniste et un pouvoir d’achat en berne.
  2. Une poussée fulgurante du taux d’usure et des taux d’intérêt.
  3. Une crise énergétique et une prise de conscience de l’importance de l’amélioration de la performance énergétique du logement.

Dans ce climat particulier, la croissance du marché immobilier devrait ralentir considérablement.

Dans ce qui suit, nous nous proposons de détailler les conséquences de la crise énergétique sur le marché de l’immobilier ancien.

La loi Elan en 2018, suivie de la loi Climat et Résilience en 2021 ont mis en place des gardes fous pour pénaliser les passoirs thermiques : Un diagnostic de performance énergétique obligatoire à partir de juillet 2021, un audit énergétique pour la vente de ces passoirs et un carnet d’information du logement obligatoires à partir de 2023.

Trois principales tendances seront à suivre de près pour l’avenir de l’immobilier en 2023 :

  • Durant les années Covid certains Français se sont éloignés des centres urbains à la recherche d’espace et de verdure, la crise énergétique risque à l’inverse de pousser les ménages à s’en rapprocher, afin de limiter les frais de carburant et du chauffage.
  • Selon les chiffres de l’ADEM 11% des nouveaux DPE sont en classe F et 8% sont en classe G, soit environ 20% des logements nécessitent des travaux de rénovation souvent coûteux (1000€ du m2 pour une rénovation totale) et peu rentable.
  • Un nombre de logements croissant mis à la vente pour les classes F et G et une demande plus importante sur les logements à faible consommation énergétique.

En 2023 la crise énergétique sera au cœur des enjeux du marché de l’immobilier, notamment pour les raisons suivantes :

  1. Les contraintes liées aux conséquences de la loi Climat et Résilience et une probable mise en vente soutenue de passoires énergétiques.
  2. Un enchérissement des logements à faible consommation énergétique.
  3. Les charges liées aux frais de syndic, en constante augmentation à cause de l’inflation et des surcoûts liés au chauffage.

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