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Vendre une passoire thermique : c’est possible !

Vendre une passoire thermique : c’est possible !
vendre une passoire thermique

Vendre une passoire thermique : c'est possible !

Les mesures gouvernementales de lutte contre les passoires thermiques se mettent peu à peu en place, conduisant certains propriétaires à vouloir vendre. Ces propriétés sont à prix réduit dans certaines régions, mais comment un prorpiétaire peut-il vendre une passoire thermique correctement ? Mon Carnet Logement vous donne quelques conseils.

Vérifiez votre DPE

8% de biens actuellement en vente en France sont des passoires thermiques classées F et G selon le nouveau diagnostic d’efficacité énergétique, d’après le réseau immobilier Guy Hoquet. Comme un tiers des annonces ne contiennent toujours pas d’étiquette énergétique, ce pourcentage est donc certainement plus élevé en réalité.

Pour rappel, les lettres A à G du nouveau DPE sont calculées en fonction de la consommation d’énergie primaire du logement (c’est-à-dire l’énergie à l’état brut non converti). “Or, le décret d’application de la loi Climat & Résilience autorise ou interdit la location des biens selon leur niveau de consommation en énergie finale, c’est-à-dire disponible à la consommation “, nous rappelle la porte-parole du réseau Guy Hoquet, Séverine Amate.

Par exemple, les appartements en label G+ (consommation supérieure à 450 kWh/m2/an) mais correspondant à un niveau de consommation d’énergie finale inférieur sont autorisés à la location. Par conséquent, nous vous recommandons de revoir attentivement votre DPE et de vous le faire expliquer par un professionnel qualifié avant de vendre votre maison à prix réduit.

Priorisez les chantiers à réaliser

Les propriétaires pour vendre une passoire thermique peuvent également effectuer des travaux de rénovation énergétique en faisant le nécessaire pour réétiqueter leur propriété avant sa vente. “Selon votre étiquette d’hébergement, nous vous recommandons de faire des travaux d’isolation dans vos combles, sous-sols ou vides sanitaires qui représentent le meilleur rapport qualité/prix. Selon l’ADEME, pour une habitation non isolée, la perte de chaleur par le toit est d’environ 25 à 30%. Dans la même logique, une modification du système de chauffage existant peut suffire à faire sortir une maison des classes F et G sans dépenser trop d’argent. Vous pouvez l’utiliser pour améliorer l’efficacité énergétique de votre maison de manière fiable et sereine.

Pensez à fournir des devis aux éventuels acquéreurs

Pour éviter que des acquéreurs potentiels ne négocient abusivement le prix d’un bien sous prétexte qu’il s’agit d’une passoire thermique, les vendeurs peuvent jouer la carte de la transparence et présenter aux acquéreurs intéressés les devis des travaux pour les cas les plus urgents. En effet, cette stratégie peut récompenser les acquéreurs plus jeunes qui pourraient avoir peur de l’ampleur et du coût des travaux à accomplir. “C’est une information objective qui peut certes être soustraite au prix de vente d’un bien, mais pas de manière disproportionnée”, confirme Audrey Zermati.

Séverine Amate met l’accent sur des informations que les acquéreurs potentiels ne doivent pas prendre au pied de la lettre.

“Mieux vaut ne pas freiner les candidats acquéreurs et leur laisser le temps de comparer l’offre du propriétaire avec celle de leurs propres ouvriers, permettant ainsi aux professionnels d’être compétitifs et d’obtenir un prix plus attractif.”

Envisagez les aides de l'État

Pour mieux vendre une passoire thermique, il est aussi intéressant de s’intéresser aux différentes aides qui sont toujours là pour minimiser les coûts des travaux réalisés pour sortir la passoire énergétique de la classe critique ! Cela permet aux propriétaires de bénéficier d’un coup de pouce financier malgré tout.
Avec MaPrimRenov’, quel que soit le montant de vos revenus, vous pouvez en bénéficier. Par exemple, après le 1er février 2023, la “rénovation globale” passe à :

  • 7 000 à 10 000 € pour les propriétaires aux ressources moyennes (MaPrimeRenov’ Violet)
  • 3 500 à 5 000 € pour les propriétaires aux ressources plus élevées (MaPrimeRenov’ Rose). L’augmentation d’énergie résultant de la rénovation globale de la propriété doit être d’au moins 55 %.
  • MaPrimeRenov’ Sérénité, quant à elle, s’adresse aux ménages modestes qui souhaitent réaliser des travaux pour améliorer l’efficacité énergétique d’au moins 35 % de leur logement. Elle augmentera, elle, de 30 000 € à 35 000 €. « La prime CEE octroyée dans le cadre du certificat d’économie d’énergie permet enfin de financer des travaux de chauffage, d’isolation et de ventilation… », termine Audrey Zermati.
 
Pour tout savoir sur les statistiques de perdition énergétique, Mon Carnet Logement met à votre disposition un outil qui vous permettra de connaître tous les chiffres.
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