L’Etat s’était engagé dans un plan massif de réduction des émissions carbone à horizon 2050 : 49% à l’horizon 2030 et décarbonisation complète en 2050. Or, le bâtiment représente 23% des émissions de GES en France.
Il y a environ 7 millions de passoires thermiques en France dont une grande partie est chauffée au fioul ou au gaz.
En Ile de France sur les 540 000 DPE effectués pour les maisons à partir de juillet 2021, il y a environ 25% des logements classés en F et G en étiquette DPE et 10% en étiquette GES.
Figure 1 : Ile de France
Pour la région Auvergne Rhône Alpes le chiffre est encore plus important avec 21% d’étiquette F et G en DPE et 9% en étiquette GES.
Figure 2 : Auvergne Rhône Alpes
Un chiffre nettement inférieur pour la région Provence Alpes Côte d’Azur, 13% en étiquette DPE et 9% en étiquette GES.
Figure 3 : Provence Alpes côte d'Azur
Il reste encore beaucoup à faire pour décarboniser le secteur du logement et proposer un parcours fluide pour les investisseurs et les propriétaires bailleurs.
Si l’on décompose l’empreinte carbone du secteur de l’immobilier, on retiendra que les émissions de gaz à effet de serre sont le facteur le plus impactant et principalement constitué par la construction et la consommation de l’énergie. Elle est estimée à 2,4 t CO2 par personne.
À chaque étape du cycle de vie des bâtiments et de la construction, des données et informations pertinentes sont produites par différentes parties prenantes.
Ces données sont recueillies à des fins diverses, telles que la conception des bâtiments, la construction, l’approvisionnement, la gestion des coûts, l’inventaire, l’assurance, l’exploitation et l’entretien, la rénovation, l’évaluation, le financement, l’investissement, etc.
Il est primordial de rassembler ces données dans un même registre pour qu’aussi bien les propriétaires que les parties prenantes puissent y accéder d’une manière fluide et permanente.
L’absence de systématisation du recueil et de la gestion des informations relatives aux bâtiments peut se traduire par tout un ensemble de conséquences interdépendantes, telles que :
Descoûtssupplémentaires:reconstruire des ensembles de données perdues ou inaccessibles à diverses reprises exige du temps et de l’argent à la fois pour les fournisseurs, les propriétaires et les utilisateurs des données
Une perte d’efficacité : elle se manifeste au niveau du projet, les procédés de partage de données et d’informations n’étant souvent pas harmonisés
Uneaugmentationdesrisques:les risques financiers et environnementaux ne sont pas atténués, par manque d’informations et d’évaluations
Desopportunitésmanquées:les lacunes en matière d’informations nuisent à l’efficacité de la prise de décisions liées à la gestion du bâtiment, notamment en ce qui concerne le type de mesures à inclure dans les rénovations
Mon Carnet Logement est un recueil numérique qui à travers plusieurs bases de données va permettre aux promoteurs Immobiliers, constructeurs, maitres d’œuvres et In fine les propriétaires d’accéder aux données disponibles ; les compléter, planifier la rénovation, partager les informations avec les diverses parties prenantes etc.