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Partie 1 : Les Matériaux d’Isolation Biosourcés – Une Avancée Vers la Durabilité

Partie 1 : Les Matériaux d’Isolation Biosourcés – Une Avancée Vers la Durabilité

Introduction aux Matériaux Biosourcés

L’utilisation des matériaux d’isolation biosourcés dans la construction est une démarche qui s’inscrit dans une perspective de durabilité environnementale. Issus de sources renouvelables, comme les plantes et les animaux, ces matériaux offrent une alternative éco-responsable aux solutions d’isolation traditionnelles. Parmi les matériaux les plus utilisés, nous trouvons la laine de bois, la laine de chanvre, la laine de mouton, la ouate de cellulose, et la paille, chacun présentant des avantages spécifiques en termes d’isolation.

– La ouate de cellulose : fabriquée à partir de papier et de cartons recyclés, elle se présente sous forme de panneaux, de rouleaux ou de vrac.

– Les panneaux de fibres de bois : fabriqués à partir de fibres de bois pressées, ils offrent un excellent déphasage thermique, c’est-à-dire qu’ils ralentissent la pénétration de la chaleur.

– Le liège : issu de l’écorce du chêne-liège, il est un régulateur d’humidité naturel et résistant au feu et aux insectes.

– La laine de chanvre : obtenue à partir de la tige du chanvre, elle se présente sous forme de rouleaux ou de panneaux et possède une bonne résistance à la compression.

– La laine de mouton : issue de la tonte des moutons, elle se présente sous forme de rouleaux ou de flocons et offre une bonne isolation thermique et acoustique.

– La paille : provenant des tiges de céréales, elle se présente sous forme de bottes ou de panneaux et est un matériau économique et écologique.

Ces produits biosourcés sont encouragés par les pouvoirs publics et la réglementation environnementale 2020 (RE 2020), qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments neufs. Ils sont également reconnus par le label Bâtiment Biosourcé, qui valorise la qualité environnementale des constructions intégrant un taux minimum de matériaux biosourcés

Leur caractère recyclable et biologique contribue à réduire l’empreinte environnementale de la construction, l’adoption de ces isolants biosourcés s’inscrit dans une approche d’architecture écologique, favorisant la réduction de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre tout au long de leur cycle de production.

Il est important de noter que le choix des isolants dépend de plusieurs facteurs, notamment les conditions climatiques locales, le type de bâtiment, les réglementations en vigueur et les préférences individuelles.

Comment peut-on les classer

Il n’existe pas de classement officiel des matériaux biosourcés par capacité d’isolation, car celle-ci dépend de plusieurs facteurs, tels que l’épaisseur, la densité, la conductivité thermique, la résistance thermique, le déphasage thermique et la perméabilité à la vapeur d’eau du matériau. Cependant, on peut comparer les performances de certains isolants biosourcés en se basant sur leur résistance thermique, qui exprime la capacité d’un matériau à résister au passage de la chaleur. Plus la résistance thermique est élevée, plus le matériau est isolant.

Voici la résistance thermique de quelques isolants biosourcés courants, pour une épaisseur de 10 cm exprimée en m2.K/W :

  • Ouate de cellulose : 3,5
  • Fibre de bois : 2,8
  • Liège :2,6
  • Laine de chanvre : 2,5
  • Laine de mouton : 2,5
  • Laine de coton : 2,4
  • Paille :2,1

On peut remarquer que la ouate de cellulose offre la meilleure résistance thermique, suivie par la fibre de bois et le liège. La paille, quant à elle, présente la plus faible résistance thermique. Toutefois, il faut noter que ces valeurs sont indicatives et peuvent varier selon la qualité du matériau, sa mise en œuvre et les conditions climatiques. Par ailleurs, d’autres critères, tels que le coût, la disponibilité, la durabilité, la résistance au feu, aux insectes et aux moisissures, doivent être pris en compte pour choisir le matériau le plus adapté à son projet.


Nous avons exploré les matériaux d’isolation biosourcés et vu comment ils peuvent rendre nos bâtiments plus écologiques. Parmi eux, la ouate de cellulose se distingue par sa haute performance et son origine recyclée. C’est une excellente option pour isoler nos maisons de manière durable.

Dans notre prochain article, nous allons nous concentrer sur la ouate de cellulose. Nous parlerons de ses avantages, de sa fabrication et de son rôle dans la construction écologique. Suivez-nous pour découvrir comment cet isolant peut contribuer à rendre nos maisons plus confortables et respectueuses de l’environnement.

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